Il est né en Hongrie mais il passe sa jeunesse en Italie.
Son père, officier supérieur, le contraint à s’engager dans la Cavalerie de la Garde.
En 353, aux portes d’Amiens, se produit la célèbre scène du partage du manteau.
L’année suivante, Martin parvient à quitter l’armée et il reçoit le baptême.
Il prêche alors la religion nouvelle, se retire dans un ermitage sur une île de la côte ligure, puis rejoint Poitiers où il est ordonné prêtre.
Il s’installe à Ligugé et fonde un monastère.
On lui attribue là de nombreux miracles, ce qui explique le grand flot des disciples et des visiteurs...
Il est fait évêque de Tours le 4 juillet 371 (la Saint Martin d’été).
Son rayonnement est alors immense en Europe. Il meurt le 8 novembre 397 et ses funérailles sont célébrées à Tours le 11 novembre (la Saint Martin d’automne).
Le partage du manteau (353)
Aux portes d’Amiens, au cœur d’un hiver très rigoureux, un pauvre homme dénudé, transi de froid, crie misère et demande secours.
Martin passe à cheval, en tenue militaire, vêtu de la chlamyde réglementaire (large manteau qu’une agrafe retient sur l’épaule).
Saisissant son épée, il coupe son manteau en deux et en donne la moitié au malheureux.
La nuit suivante, le Christ lui apparaît en rêve, revêtu de ce même manteau : « ce que tu as fait à ce malheureux, c’est à moi que tu l’as fait. »
Pourquoi pas tout le manteau ?
Parce que l’uniforme est par moitié payé par l’Armée de Rome et que Martin n’a ainsi voulu donner que ce qui lui appartenait vraiment.
NB : Toutes les informations de cet article ont été obtenues grâce à l’association "La Mémoire de Croissy"